Merci,
Et merci également pour le lien. La table ronde, dans son ensemble, a effectivement fait une brèche dans le ton positif du débat et il me semble que cela n’a que pu être remarqué. L’intervention de Véronique Milande a été précédée, comme elle le rappelle, de celle de monsieur Kracvick (milles excuses pour l’orthographe, je n’ai pas le programme sur moi) qui a insisté sur le décalage entre l’excellence de la formation et les conditions de travail (ou plutôt sa probabilité) dans son pays. Véronique Milande a certainement fait l'effet le plus grand , puisqu’elle représentait, dans ce débat, la France. Il ne s’agissait plus de prêter une oreille attentive aux problèmes des voisins, en s’y reconnaissant parfois, mais de déclarer ouvertement que le bas blesse également le pays hôte de la conférence. C’est son intervention, qu’elle termine d’ailleurs par la citation « l’ardeur de la tâche est souvent à la hauteur de la dignité qu’on lui prête » qui m’a semblé le fait marqueur du sentiment de décalage que j’évoquais. Merci Véronique. En un mot, la table ronde a été pour moi une soudaine bouffée d’oxygène dans ces journées, mais de celles qui font tousser. Je ne saurais dire dans quelle mesure ce sentiment a été partagé, je suis peut être simplement arrivée avec des attentes qui ne correspondaient pas au programme.