La Dépêche du Midi s'est intéressée au devenir d'un chantier de restauration d'une cathédrale en Midi-Pyrénées, interrompu suite à la mise en liquidation de l'entreprise qui devait réaliser les travaux.
Le journaliste a donc tout logiquement contacté le SDAP du département. Là, on n'avait "aucune idée de l'évolution des choses en pareil cas »; et de conseiller à l'enquêteur de «voir avec la DRAC, avec le service conservation qui suit le dossier. »
Et voici ce que l'enquêteur en question rapporte dans son article :
DRAC, c'est le chemin de croix
Coup de fil à la Direction régionale des affaires culturelles de Midi-Pyrénées, donc.
S'ensuivra un long chemin de croix téléphonique dont nous vous épargnerons les 14 stations et les 45 minutes de musique, mise en attente, d'interlocuteurs courageux de bien vouloir prendre notre appel mais franchement désolés de ne pas être habilités à donner de réponses, et de devoir se retrancher derrière le fameux « devoir de réserve ».
Car, en vérité, seul le directeur « absent » de la Direction régionale des affaires culturelles de Midi-Pyrénées, ... est habilité à répondre à cette unique question qui ne devrait quand même pas changer la façade de Saint-Antonin : « Que va-t-il advenir du chantier du fait de cette malheureuse liquidation judiciaire ? »
Pas de réponse si ce n'est le passage en boucle d'une voix féminine enregistrée : « Nous contactons votre correspondant à l'aide d'un dispositif de recherche de personne, merci de patienter. »
La Dépêche du Midi, Publié le 13/12/2009 03:48 | X. Olmos, http://www.ladepeche.fr/article/2009/12/13/736081-Saint-Antonin-un-chantier-interrompu.html