Bonjour,
Bing m'a conduit sur votre forum qui me semble être une précieuse mine de renseignements et un bel outil d'échange.
Ni conservateur ni restaurateur, j'espère ne pas être banni d'office même si mon sujet est un peu hors cadre.
Mais il est hors cadre partout.
Alors pardon si je dérange un peu et merci par avance aux personnes qui porteront un intérêt à ce sujet et pourront peut-être m'aider.
Je suis photographe amateur pratiquant le tirage au charbon avec un début de succès.
Mes tirages comportent une ou plusieurs couches de gélatine photographique pigmentée, souvent en bichromie.
J'ai normalement utilisé comme support le papier (Velin d'Arches) jusqu'à présent mais las des problèmes de gondolement je m'oriente doucement vers le plâtre ou le stuc fibré et apprêté au "gesso".
Dans les deux cas, j'aime mes images au stade humide, lorsqu'elles sortent du bain.
Les nuances sont là, les teintes vives et les noirs assez profond.
Après séchage, tout se ternit dramatiquement.
Certaines zones se matifient pendant que d'autres conservent un certain brillant, avec de brutales transitions très inesthétiques.
Je suppose que la taille des particules de pigments et leurs concentrations dans les différentes couches jouent un rôle.
J'ai testé l'usage d'un matifiant dans la masse de mes émulsions (Acematt TS100) sans arriver à unifier l'aspect de surface, mon goût se tournant vers le satiné.
En réalité j'aimerais obtenir des tirages assez mats sans perdre en profondeur de couleurs ou de noirs. Je suppose que je devrai trouver un compromis.
Aujourd'hui j'essaye de "vernir" mes tirages pour retrouver toutes les nuances qu'ils peuvent révéler et obtenir un aspect de surface satisfaisant et uniforme.
Vernir de la gélatine n'est sans doute pas courant, peut-être pas indiqué non plus...
Je dois avouer un manque de culture en chimie, même photographique.
J'ai toujours procédé empiriquement et progressé lentement.
Quelques essais à l' huile pour parquet (!), puis huile d'oeillette, cire Renaissance, Golden polymer varnish et Laropal 81 me donnent quelques espoirs.
Instantanément, les images retrouvent leur contrastes et leurs plus belles teintes (avec un bémol pour la cire).
Mes questions concernent le vernissage de mes tirages.
Quels médiums sont susceptibles d'être compatibles avec la gélatine, en terme d'accroche et de vieillissement ?
Il me semble que l'acidité des huiles attaque les fibres du papier, ce qui m'inclinerait à changer de support (transition en cours).
La tendance au jaunissement est aussi un problème, mais je reconnais que l'huile d'oeillette me donne une finition intéressante, malgré (grâce à) un séchage lent.
Je me suis également dit que s'il est possible de peindre à l'huile sur gesso, l'accroche sur la gélatine doit être bonne.
Au sujet du Laropal, j'utilise du 2-propanol comme diluant, 100 ml pour 10 g.
Le sèchage est très rapide et l'aspect manque pour l'instant d'uniformité, alors que je n'ai traité qu'un bout d'essai, avec un (méchant) tampon...
Me conseillez-vous une concentration plus élevée, un diluant complémentaire ? Un adjuvent ?
Est-il possible d'ajouter de la silice (type Acematt) pour diminuer la brillance du Laropal ?
Quid de la cire microcristalline, la cire Renaissance convient-elle ?
Ce que j'ai pu lire sur le forum au sujet de l'application au pistolet est intéressant : pouvoir obtenir une certaine matité par un usage habile de l'appareil.
Pouvez-vous me conseiller un type de pistolet, un diamètre de buse, afin de partir sur une bonne base ? Je possède déjà du matériel de type « décoration » avec une buse de 0,5. Cela peut-il convenir ?
Voilà, je ne serai pas davantage expansif mais suis évidemment disponible pour toute précision.
Merci pour votre attention et votre aide !