Le troisième numéro de CeROArt dont le dossier est consacré à L’erreur, la faute, le faux est paru le 21 avril dernier et est disponible à l’adresse suivante : http://ceroart.revues.org/
Nous lançons d’ores et déjà un appel à contributions pour les prochains numéros. Nous insistons tout particulièrement sur notre volonté d’associer les restaurateurs, jeunes chercheurs et doctorants à notre démarche interdisciplinaire car il nous paraît essentiel de développer la communication, par les acteurs de la restauration eux-mêmes, sous forme de publication scientifique.
Appel à articles
Numéro 4 (octobre 2009 – Deadline 15 août 2009) : « Un choix et des valeurs : les dilemmes de la conservation-restauration »
Toute intervention (y compris s’abstenir d’intervenir) est un choix engageant notre responsabilité. Or consciemment ou inconsciemment, nous tablons sur des valeurs - ou plus exactement un système de valeurs - que nous articulons à notre gré. Valeurs esthétique et historique empruntées à Brandi sont devenues des lieux communs, mais ces critères s’avèrent de moins en moins adéquats (à tout le moins insuffisants) en regard de l’art contemporain ou des biens culturels. Le quatrième numéro de CeROArt vous propose donc d’envisager, en théorie et au travers des pratiques, les valeurs, leur possible extension à d’autres registres (valeur émotionnelle, utilité sociale, valeur symbolique, fonctionnalité... liste non exhaustive !), la façon dont elles conditionnent nos choix et les solutions que nous trouvons aux dilemmes qu’elles nous imposent. C’est l’occasion, peut-être, de prendre conscience de nos subjectivités et de poser la question sensible des finalités de la conservation-restauration.
Numéro 5 (avril 2010 – Deadline 15 février 2010) : « La restauration en scène et en coulisses »
Plus que jamais la définition de “l’acte de restaurer” est tiraillée entre l’art et le métier : le travail du restaurateur suscite la curiosité à l’instar d’une performance, et il n’est plus rare désormais de le voir mis en scène et en action dans le cadre du musée ou d’une exposition. Nous assistons à une véritable “spectacularisation” de la profession qui se voit médiatisée, filmée, télévisée, podcastée ; elle fait la une des magazines et des émissions de grande écoute, et se pare d’un prestige tout particulier. Ceci n’est pas sans conséquence sur la représentation que le public se fait du métier, mais aussi des œuvres restaurées. Quelles sont les incidences, en scène et en coulisse, de cette exposition de la restauration ?
CeROArt vous remercie de votre attention, et espère votre participation, en tant que lecteur ou auteur, à son projet éditorial. Si vous souhaitez soutenir notre entreprise, nous vous remercions de faire suivre la présente ainsi que le lien vers la revue à vos contacts susceptibles d’être intéressés. Les inscriptions nouvelles ou désinscriptions se font via le site, rubrique “lettre d’information”. En cas de problème lors de l’'inscription via le formulaire, vous pouvez vous inscrire par mail à : ceroart@revues.org. Merci de mentionner « Inscription » dans le sujet du mail.