Bonsoir Blanc,
J’ai un peu tardé à prendre la suite de ce message que j’ai pourtant lu assez vite, mais les journées sont en ce moment très remplies !!
Une petite remarque préliminaire concernant le textile. Il existe dans ce domaine au moins deux formations (reconnues – désolée d’y revenir) que sont l’INP et la MST. Il me semble également que les publications ne manquent pas. J’ai souvenir d’un colloque de la SFIIC dans le milieu des années 90 sur le sujet. Il doit bien sûr y avoir plus récent. Pour le publications étrangères, je pense qu’il existe un groupe « textiles » au sein le l’ICOM-CC – mes collègues du domaine pourront certainement préciser.
Peut-être qu’en textile, les choses sont plus délicates en ce qui concerne la tapisserie.
Pour le reste en effet, nous revenons au sujet. Il me semble que des pistes bibliographiques existent en français qui pourraient nourrir la réflexion. La SFIIC (toujours elle – désolée – et je ne suis pas membre !) a organisé divers colloques dont un sur les instruments de musique. Dans la revue CORE, on trouve divers articles sur le patrimoine scientifique et le patrimoine industriel.
Dans l’un des derniers numéros (n° 24 – juillet 2010), il y a un article très intéressant sur la restauration de maquettes avec la problématique de « restauration ou restitution » pour des cordages de gréements. La réflexion me semble intéressante dans la mesure où elle mêle savoir et savoir-faire « traditionnel » (celui de l’homme de l’art) et pratique moderne de la restauration.
Des choses sont également à creuser dans les journées d’étude faite par la cité de la musique. Il y a eu en 2009, une journée d’étude sur le patrimoine musical du XX° siècle (instruments électriques, électroniques et numériques). Je mets ci-dessous le lien du programme, peut-être faut-il voir avec la cité de la musique pour les actes
http://www.cite-musique.fr/pdf/musee/091216_patrimoine.pdf
Pour le patrimoine technique, peut-être faudrait-il voir du côté du musée des arts et métiers. J’imagine assez bien que si une intervention était à prévoir sur la pile de Volta, ce n’est pas vers un électricien que l’on se tournerait, mais pour d’autres pièces, dont le fonctionnement est encore possible, ou pour des objets industriels plus récents, le musée a bien dû trouver des solutions.
Une piste bibliographique aussi dans la lettre de l’OCIM. Je n’ai malheureusement pas ce texte in extenso mais peut-être qu’Olivier 21 pourra y palier.
http://ocim.revues.org/874
Voilà, un premier début de pistes en attendant les autres contributions.
Bonne fin de week-end à tous.