Pour la microscopie j'ai procédé comme pour les prises de vue sur pied en fausses couleurs. Même filtrage et même caméra CCD N&B.
Pour les fausses couleurs IR, technique performante pour un certain nombre de pigments j'ai donc 3 clichés N&B sous filtre R,V et IR. Pour le composite couleur, l'IR est R, le R est V et le V est B. Pour la réalisation de l'image en FC IR un logiciel ad hoc est bien entendu nécessaire.
Afin d'étalonner mes clichés, j'ai couché sur des blancs de référence préfabriqués mon prélèvement.
La source est une lampe allogène, système lié au microscope. On peut, si l'objectif le permet éclairer latéralement la coupe stratigraphique.
Chaque microscope ayant sa propre technologie, je ne rentrerai pas dans les détails.
Pourquoi le microscope? Il permet, parfois, d'apporter un complément d'information beaucoup plus précis.
Par ce premier niveau d'analyse on peut faire l'économie d'un envoi au labo.
Il faut au-paravent avoir fabriquer autant de stratigraphies que nécessaires afin de les comparer à celle que l'on tente d'analyser donc en amont, un grand nombre de clichés.
Parfois la théorie ne suis pas exactement la pratique. Entre l'échantillon de référence et l'échantillon à analyser il peut se produire une légère dérive chromatique. Il faut pouvoir l'interpréter. A l'expérience, la qualité du médium semble prépondérante. Mes examens ne sont pas assez nombreux pour pouvoir en tirer une leçon catégorique.
Lorsque cela est nécessaire, car la mise en oeuvre est un peu longue, je complète mon observation avec des réactifs chimiques.
Cordialement, deguet