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Nombre de messages : 2495 Date d'inscription : 12/03/2008 Age : 57 Localisation : Gaillac
| Sujet: Identification des vernis par fluorescence U.V. Jeu 23 Avr 2009 - 7:38 | |
| Identification non-destructive des vernis des œuvres d’art par fluorescence U.V. Thèse de doctorat de l’université Pierre et Marie Curie. Discipline : optique et photonique. Par Mathieu Thoury – mars 2006 http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/16/48/25/PDF/These_MT.pdf Résumé de l’auteur :Depuis des siècles, les vernis apposés sur des œuvres anciennes sont constitués de résines naturelles. Ceux-ci se dégradent au cours du temps et modifient l’aspect visuel de l’œuvre. Les restaurateurs doivent donc alléger al couche de vernis à l’aide de solvants choisis selon la nature du vernis et n’altérant pas la couche picturale. L’identification des vernis est donc essentielle pour le choix du solvant. Elle était, jusqu’ici obtenue par des analyses chimiques faites à partir de prélèvements. A l’aide de la fluorescence U.V., nous avons développé une technique d’identification non-destructive des vernis, réalisable in-situ et donnant des résultats en temps réel. Cette méthode s’appuie sur la comparaison du spectre de fluorescence d’un vernis inconnu avec ceux d’une base de données de vernis de référence récents, vieillis artificiellement ou naturellement. Des exemples de reconnaissance des vernis sur plusieurs œuvres d’art du patrimoine sont présentés. Parallèlement, la séparation et l’identification des principaux fluorophores contenus au sein des résines ont été réalisées par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse électrospray.Ce que j’en ai pensé :Ardu. C’est le moins que je puisse dire. Si les premiers chapitres nous emmènent sur des terrains connus (les vernis et la restauration ; les constituants des vernis), à partir du 3ème, il faut s’accrocher pour ne pas perdre la logique du raisonnement et de l’expérimentation sans se laisser décourager par des passages qui pour moi, m’ont paru totalement abscons. Je reste aussi assez étonnée du protocole retenu pour le vieillissement artificiel des résines sélectionnées pour l’étude (Dammar, Mastic et Sandaraque). Il m’a toujours semblé que notre problème était la dégradation des vernis par la lumière (et donc les U.V.), or, ici le vieillissement artificiel a été réalisé par chauffage (étude à 75° C pendant 330 heures). Enfin, cette étude n’est qu’un premier pas car à la page 172 on apprend : « Cette étude n’est, à l’heure de la rédaction de ce travail, qu’en cours de développement », aussi, pour une réelle reconnaissance non-destructive et in-situ, il va falloir attendre encore un peu. Ne pas hésiter toutefois à lire les premiers chapitres, cela remet les idées bien en place et rafraîchit la mémoire. | |
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