Enjeux et pratiques documentaires en conservation-restauration
Perspectives pour la recherche
Journées d’études organisées par
l’Association des restaurateurs d’art et d’archéologie de formation universitaire (ARAAFU)
et le Centre de recherche en préservation des biens culturels (CRPBC),
EA 4100 Histoire culturelle et sociale de l'art - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
14 et 15 octobre 2010 à PARIS
Appel à communiquer
Documenter les interventions de conservation-restauration est une exigence déontologique majeure, dont chacun s’acquitte en conscience, sans pour autant avoir réponse à toutes les questions que cette pratique soulève : qu’est-ce que la documentation, dans ces dimensions intellectuelle et matérielle ?, quelles en sont les fonctions?, les remplit-elle? ; la documentation produite est-elle satisfaisante, adaptée, utile, suffisante… pour quels usagers ?
Les tentatives de normalisation, l’apparition de nouvelles technologies de l’information, la diversification des usagers et de leurs demandes spécifiques au cours de ces dernières années rendent nécessaires la confrontation et l'échange d'expériences dans ce domaine. Le développement quantitatif et qualitatif de cette documentation nous amène à proposer, lors de prochaines Journées d’études, de faire le point sur la question.
Pourquoi documenter ? Pour qui ? Comment ?, et comment transmettre, dans la formation, cette exigence ? Il convient de s’interroger sur les pratiques en vigueur et les usages de la documentation générée à court, moyen et long terme. À partir de la documentation produite en passant par les aspects concrets de son élaboration et de son exploitation, ainsi que par les questions juridiques que son usage soulève, nous tenterons d’établir un bilan critique d’une pratique en pleine évolution.
Voici, parmi d’autres, quelques thèmes qui pourraient être abordés : des problèmes de méthodologie de gestion ou d’approche de cette documentation, la recherche et l’exploitation de sources préexistantes, la production même de la documentation, ainsi que sa formalisation, son coût, son éthique, sa conservation même, son devenir… Enfin, la documentation peut être considérée comme un outil : pour la conservation, par les gestionnaires du patrimoine ; pour la recherche, historique, scientifique ou méthodologique ; pour la formation, dans sa conception ou sa mise en œuvre ; pour la communication, dans un cadre scientifique, professionnel ou « grand public ».
La réponse aux questionnements que la documentation suscite doit être le fruit d'une réflexion collective qui induit dialogue et partage d'informations entre professionnels du patrimoine et de la documentation : c’est l’objet même de ces Journées. Nous vous convions donc à partager avec nous vos expériences et vos réflexions dans ce domaine, et attendons vos propositions de communication pour ces Journées d’études de l’ARAAFU, qui auront lieu les 14 et 15 octobre 2010 à Paris.
Les propositions d’intervention peuvent être adressées par voie postale à l’ARAAFU, 178 rue du faubourg Saint-Denis, 75010 PARIS, ou par courrier électronique à l’adresse suivante : secretariat@araafu.com avant le 31 mars 2010. Merci de préciser les coordonnées postales et électroniques du ou des auteurs et de fournir le titre (même provisoire) et un résumé de la communication proposée.