Bonjour LB,
à vue de nez, il est en effet difficile de reconnaître le liant d'une peinture vieille de 2 siècles, même si elle n'est pas vernie.
avec nos tests chimiques de solubilisation, la détermination n'est pas aisée non plus. le problème est que le liant n'est pas unique, la stratigraphie peut être composée :
- d'une préparation (premier liant)
- d'une couche d'encollage (2è liant)
- d'une sous couche (3è liant)
- d'une superposition de couche de peinture (4è liant - celui que tu veux connaître)
au moment de l'application, les couches superposées ont pu imprégner celles du dessous.
sans oublier que les liants que j'énumère peuvent être composés de mélanges (technique mixte, huile-caséine par exemple)
200 ans plus tard, le réseau de craquelure d'âge est apparu, créant des voix de circulation pour les solvants que l'on pose en surface. Avec des tests chimiques au coton imprégné ou à la goutte à la surface de la peinture, on ne peux pas espérer tester la seule couche extérieure. l'observation de la matière picturale à la loupe binoculaire te le confirmera.
il te reste la possibilité de faire un prélèvement de matière picturale et de faire une coupe stratigraphique après une mise en inclusion. parfois les tests avec réactifs chimiques donnent des bons résultats.
L'auteur de la peinture est-il connu ? il a peut être déjà fait l'objet de publication ?