Bonjour Isaline et Bienvenue sur ce forum.
Pour être tout à fait honnête je n’ai jamais eu ce problème mais ai eu quelques problèmes de vernissage lors de mes premiers essais au A 81.
Dans le cas que tu nous décris, tu parles de vernis cétonique à retoucher. Une petite précision de quoi s’agit-il vraiment car ta formulation « à retoucher » me fait penser au vernis Rembrandt Réf. 004 de chez Talens. Or depuis l’arrêt de la fabrication du Laropal K 80 par BASF (il y a trois ans maintenant – peut-être même un peu plus), ce vernis commercial qui était bien un vernis cétonique ne l’est plus. Sa composition est à ce jour mal connue (secret commercial probablement). La seule chose que l’on « sait » c’est qu’il est composé d’une résine à bas poids moléculaire de type urée aldéhyde sans pour autant être certain qu’il s’agisse de A 81.
Donc, j’en arrive à mon propre problème de vernissage. Lorsque j’ai commencé à travailler avec du A 81, je me suis aperçue que l’emploi de ce vernis sur un tableau dont l’allègement avait été très modéré n’était pas une bonne idée, du moins avec les solvants que j’utilise pour le mettre en solution (D40 et Solvesso 100). En effet, lors de ma pulvérisation, les « gouttes » déposées avaient une forte tendance à se rétracter et l’aspect de surface était inacceptable. J’en ai donc déduit que mon solvant de mise en œuvre n’était pas le bon et que la couche de vernis que j’avais laissé sur la surface ne me permettait pas un bon accrochage de mon nouveau vernis. J’ai donc tout retiré et recommencé avec autre chose (pour les curieux du B 72).
Ce que toutefois je ne m’explique pas bien dans ton cas, c’est la localisation du phénomène. Y avait-il quelque chose de particulier autour de cette pliure ? La retouche se trouve-t-elle sur un mastic ancien conservé ?
Désolée de poser plus de questions que je n’apporte de réponse mais c’est souvent en affinant la problématique que l’on finit par trouver une solution (ou du moins une explication).